Le prochain album de Demi Lovato, Demi (plus communément référencé comme "The Emancipation of Demi") ne doit pas sortir avant le 14 mai, mais la jeune pop star a décidé de lancer une campagne de "tweet to unlock" aujourd'hui, dévoilant graduellement les chansons au fur et à mesure que ses fans tweetaient les hash tags appropriés.
L'album est maintenant disponible dans son entièreté et, bien que je n'aie pas encore eu le temps de tout écouter, je suis prêt à affirmer qu'il va s'agir d'un des meilleurs albums pop de l'année! Et définitivement le meilleur de Demi et exactement ce qu'il lui fallait pour lancer sa carrière vers de nouveaux sommets.
Selena Gomez va avoir de la difficulté à égaler cette émancipation des Princesses de Disney...
Demi sonne comme un album de musique pop pure et simple. À la Kiss de Carly Rae Jepsen! Bref, un favori immédiat pour moi.
'Made In the USA' (qui semblerait être le prochain single) est particulièrement catchy.
'Neon Lights' (une ode à Neon Nights de Dannii Minogue?) est pratiquement un club banger digne des productions les plus trash de RedOne pour Jennifer Lopez, mais avec une saveur pop indéniable.
Toutefois, la chanson qui a le plus retenu mon attention pour l'instant est 'Really Don't Care' avec Cher Lloyd! Il s'agit de la break up anthem parfaite et Demi y fait tout un honneur! Le côté catchy n'a d'égal que le caractère "in your face" des paroles!
"You wanna play / You wanna stay / You wanna have it all / You started messing with my head until I hit a wall / Maybe I should've known, maybe I should've known / That you would walk, you would walk out the door" déclare Demi sur l'ouverture de la chanson.
Et comme si ce n'était pas assez, le refrain fort accrocheur continue d'affirmer l'indépendance de Demi : "Even if the stars and Moon collide / I never want you back into my life / You can take your words and all your lies / Oh oh oh oh! I really don't care!"
Demi, you're slaying me gurl!
N'oubliez pas d'écouter toutes les chansons et de pré-commander l'album!
Cet album est dix fois inférieur à son ancien, les mélodies sont répétitives, les chansons ne lui vont pas et nous sentons rien que sur la pochette, que la chanteuse mise sur le commercial et le sophistiqué. Ce n'est pas parce qu'il y a une balade émouvante et un ou deux upbeat accrocheurs sur l'album que ce sera le meilleur disque pop de l'année pour la meilleure chanteuse-artiste! D'autres stars excellent dans le genre et feront mieux notamment car leurs transitions d'images sont moins brutales et mieux maîtrisées. D'autres prennent plus de temps pour composer et reviennent avec de meilleures idées. Le plus choquant, c'est sa façon de changer de style en permanence et en même temps de jouer à la jeune femme simple qui souffre de son image. Alors qu'elle comptait sur la pitié des américains, elle se tourne désormais sur le porte monnaie des pauvres fans européens qui tomberont dans le panneau. Il est vrai que payer dans les 15-16 euros pour entendre un mirage et une illusion musicale commerciale et qualifier tout ça d'"artistique", je préfère écouter Judy Garland. Lovato s'essaye maintenant au style dancefloor commercial alors qu'on lui mettait l'étiquette Disney du pop-rock qu'elle semble renier un max, et que, cette nouvelle stratégie est totalement en désaccord avec sa "renaissance", sa timidité affichée et "sa pseudo maladie" qui n'est que du narcissisme et de l'égocentrisme. De plus, sur chaque chanson, quand on puise davantage que l'on ne danse, on se rend vite compte que le timbre de sa voix n'est pratiquement jamais le même et on renifle le retouché à plein nez. Il n'y a qu'à comparer avec ces prestations live.. Ce tournant décisif l'éloignera de son premier public qui était à reconquérir et ne lui accordera que le big great flop à la Miley.
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