Sunday, 30 June 2013
[Single] Natalia Kills impressionne encore une fois avec 'Saturday Night'
Coup après coup, Natalia Kills trouve toujours le moyen de s'améliorer, de devenir plus intéressante, plus intense et de nous offrir de la musique de plus en plus originale. Le tout la distance bien sûr énormément de toutes ces ridicules comparaisons à Lady Gaga qui n'avaient de cesse d'être prononcées à ses débuts.
Bref, après le lead single très agressif qu'était 'Problem', Kills décide de nous ouvrir son journal intime. 'Saturday Night' est une de ses chansons les plus touchantes. Et ce n'est pas touchant dans le sens "peine d'amour" de la chose, comme 'Broke'. C'est touchant parce que ça sonne tellement honnête, vulnérable et vrai. C'est l'histoire de la jeune Natalia qui a fait d'elle l'artiste qui a besoin de crier, de briser des vitres et de tuer son amoureux.
'Saturday Night' commence par une immense confession. Kills se rappelle des souvenirs de son enfance, alors qu'elle était témoin innocente de la violence familiale autour d'elle : "Momma you’re beautiful tonight / Movie star hair and that black eye". Ouch.
De plus, le refrain est particulièrement accrocheur, comme il se doit. Et c'est là que Natalia Kills prouve tout son génie pour la musique pop. Elle est capable d'écrire une chanson aussi brutalement honnête, mais de la rende accrocheuse et de nous faire appuyer sur "replay". "Cause when I look up from the pavement / I know I'm gonna be just fine / And I put on my dancing shoes real thight / Cause it's just another saturday night / Ouh woah oh, ouh woah oh, ouh woah oh / Just another saturday night / Ouh woah oh, ouh woah oh, ouh woah oh" déclare-t-elle sur le refrain. Mais la vulnérabilité dans sa voix donne l'impression que c'est ce genre de mensonge qu'on se répète pour se faire croire que tout va finir par bien aller.
Mais ce n'est pas seulement le refrain qui est incroyable ici. Les couplets ne laissent pas leur place non plus, de par les confessions qui fusent de tous les côtés. "The boys I kiss don’t know my name / The tears I cry all taste of blame / Bad luck and dirty cops / I’m a fucking teenage tragedy" avoue-t-elle un peu plus tard. Ou encore lorsqu'elle tente de convaincre un amoureux de rester : "I promise I’ll be the one you want / Don’t tell me I’m unfixable / You don’t know what it’s like to be seventeen with no place to go".
Mais le moment le plus intense de toute la chanson survient à la fin du bridge, lorsque Natalia déclare : "But give me just one night and I’ll be almost fine / Remind me one more time it’s the best days of my life". Cette phrase coupe particulièrement profondément.
Au-delà de tout le drame que cette chanson ressasse, Natalia Kills et Jeff Bhasker ont réussi à faire une chanson pop avec des influences très diverses qui sonne pourtant très radio-friendly, tout en n'ayant rien à voir avec ce qui joue à la radio en ce moment. Il pourrait bien s'agir, encore une fois, du meilleur morceau de Kills à ce jour. Et comme cette femme semble avoir une tendance pour se dépasser, je suis prêt à parier que nous n'avons encore rien entendu!
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